Deux adolescentes Nell et Anouk fuguent de chez elles pour aller rejoindre un groupe d’activistes dans les montagnes, qui organisent une marche funèbre pour la mort d’un glacier.

 

Dans cette fiction, je tiens à insister sur la nécessité de garder un lien avec notre environnement naturel. Ayant grandi dans les Ardennes belges luxembourgeoises, j’attends chaque année impatiemment la neige. Cette année elle n’est pas arrivé. Ce rythme des saisons présent dans une région, influe sur le comportement humain. Et lorsque ces derniers décident d’organiser un événement pour le paysage, pour l’impalpable : cette neige fondue, qui n’est plus, j’y vois la nécessité de raconter ce moment qui est lourd de sens. 

 

Ces célébrations dédiées au non-humain, ont besoin d’être racontées et diffusées pour rappeler l’urgence de se reconnecter à son environnement direct afin de faire tout son possible pour vivre avec lui, sans rapport de domination.

 

C’est dans cette direction que j’ai choisi d’emmener le récit du chagrin du Cairn.